Par Jo Almeida
Un an est passé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Jessica me rend visite à Atlanta, de New York, et chaque fois que je la regarde, je suis transporté à notre époque en Australie, quand nous avons marché les franges côtières de Byron Bay en train de jouer sur la vie et de saliver chez les surfers musculaires australiens. J’ai bouché sur le chocolat Smarties tandis que Jessica a trempé du vin d’une tasse de Starbucks couverte, sa façon ingénieuse de contourner les lois de l’Australie sur les conteneurs ouverts.
Une année d’amitié grandissante au téléphone, et maintenant, enfin, nous pouvons récolter ses avantages en entier. Parce que, bien que nous soyons pour la technologie, que peut-on comparer au sens de l’appartenance qui vient avec une soirée d’attachement et d’être désagréablement vous-même dans la société de votre bestie?
Avec les lumières du salon immortalisées à un niveau palatable, Jessica incorche le premier des trois bouteilles de Cabernet Sauvignon que nous descendrons ce soir. Nous toastons à notre amitié et aux aventures que nous avons vécues et à celles qui nous attendent, ignorant les défis et les limites que pose le pillage 2020.
Comme nous le faisons et que l’alcool fait ses chemins dans nos systèmes, je suis agréablement surpris par la lisse qu’il libère nos muscles et libère nos esprits de toute anxiété. Le monde a-t-il toujours été aussi merveilleux ? J’ai l’habitude de me faire gaspiller sur la vodka et la tequila, ce qui vous permet de faire face à tous les problèmes que vous rencontrez en faisant appel à des problèmes supplémentaires nommés Chad et Rick.
Tout en bonne humeur et avec Tina Turner ceinture The Best en arrière-plan, nous nous engageons dans une expérience de rencontre en ligne. Combinés par l’amitié et embrouillés par le vin, nous échangeons des téléphones et nous accordons un accès complet au compte Tinder de l’autre. Une tentative d’en savoir plus sur les hommes, d’en apprendre davantage sur nous-mêmes, et de faire des têtes ou des queues des vicissitudes qui tombent à la fois et de faire ce mental d’une équation que nous appelons datant.
Jessica swipes judicieusement et me consulte fréquemment sur mes préférences. Ce qui, si je vais être honnête, c’est un meilleur boulot que je n’ai fait avec mon propre compte, normalement glisser à gauche sans discrimination comme je gratte un gratteur de loterie.
« Pourquoi les hommes gays sont si chauds, demande Jess, ses yeux transfixés sur mon téléphone. J’ai une prédilection pour les gars de la variété de viande et préfèrent beaucoup l’assortiment que je vois sur elle. Mon ratio droit-swipe plutôt picky saute à un 1/50 respectable.
« Je vous traite trois des miens pour l’un des vôtres » J’essaie de négocier avec un type que j’ai accepté. Ooo. Viens voir papa ! ’
‘Je n’ai même pas besoin de beaucoup. Je veux juste quelqu’un qui fait l’emballage pour trois,’ elle s’écroule, et nous avons presque renversé notre vin alors que nous dissions le canapé en hurlant de rire.
Malgré nos perspectives imaginaires avec ces allumettes sexuellement incompatibles, nos portées d’attention ajoutée peuvent seulement nous amener jusqu’ici. Avec notre nouvel ami Cabernet en main, Jes et moi enfonçons systématiquement nos beautés virtuelles pour nous engorger de chocolat et nous frapper le salon avec nos meilleurs mouvements de danse. “Best” étant un terme relatif, lunettes de vin et tous.
Alors que la nuit évolue, notre pure joie dans ce moment de camaraderie et d’expression de soi. Le gars gay sans surprise Jes a égalé avec et l’insurpriseur hétéro que j’ai assorti avec la fade de brèves distractions aux matchs attendus. Néanmoins, la conversation et le rire se poursuivent sans relâche jusqu’à ce que le sommeil s’endormisse lentement et s’en remette.
C’est la beauté de perdre vos sens au vin. Le vin vous fait l’amour dans la cadence avec le film de bougies brûlant juste pour vous. Il vous pampire et vous rocaille pour dormir dans un embrassement chaud, puis dérive aussi doucement qu’il est arrivé. L’alcool dur vous frappe contre une machine à vendre et vous laisse passer sur le béton avec des splotches de sperme sur votre pull en cachemire. C’est l’ami épargnant du vin avec une voiture de sport dont le siège passager vous fait perdre le doigt comme une tentative de fermer votre rant au sujet de l’autonomisation féminine.
En fin de compte, notre expérience n’était pas tout à fait l’expérience didactique que nous avions envisagée. Nous avons appris très peu de choses sur la rencontre et encore moins sur nous-mêmes à ce sujet, mais au moins nous avons une meilleure compréhension des expériences de l’autre. Quelque chose de plus tangible à tirer au cours de nos sessions de salopes fréquentes sur notre (questionable) chance avec (également douteux) hommes.
Cela et l’assurance que, avec ou sans hommes, nous aurons toujours notre amitié et notre vin, et c’est un combo qui nous fait sentir mieux que n’importe quel homme jamais pu.
Jo Almeida est écrivain voyageur avec un penchant pour la profanité et la surconsommation de chocolat. Quand il ne voyage pas, il écrit sur ses innombrables blunders sur la route et sa vie d’amour erratique comme expatrié et globe-trotter gay. Consultez son blog www.uncensoredescapes.com pour les rires et les conseils de voyage. @uncensoredescapes